Faire des reportages, c'est un peu comme se passer les photos au retour d'une virée en montagne. La presse spécialisée nous à fait confiance ces dix dernières années en diffusant sur papier glacé quelques unes de nos plus belles aventures. Avec la presse c'est un éternel recommencement chaque article fait mourir le précédent. A contrario sur cette page il vous sera possible d'en lire une vingtaine en ligne un peu à la façon d'un livre. Certains s'y reconnaîtront.
Jean-René Minelli - Fête des guides de la Bérarde 201 juillet 2024
Il y a un mois jour pour jour le bruit dominait tout. Il me pénétrait violemment le cerveau. J’entendais rouler les eaux toutes proches du Vénéon et des Étançons, charriant des blocs s’entrechoquant dans un bruit sourd. Un bruit en plus du bruit. Un vrombissement apocalyptique. Pourtant je n’y croyais pas. On ne croit pas toujours à ce que l’on sait déjà. Ainsi donc, nous y étions !
S’en suivit un vent de panique dans le village puis l’évacuation musclée en fin de matinée de 97 personnes en hélicoptère. Ce qui a marqué mon esprit c’est la puissance des forces naturelles s’acharnant sur le modeste hameau parfois appelé ‘’La Mecque de l’alpinisme’’. Je revois les bérardins les yeux rougis par la torture, de devoir assister impuissant, à la dévastation de leur chère Bérarde. Quand les hélicoptères de la protection civile nous arrachent à ce bout du monde en perdition, la chapelle et plusieurs maisons tenaient encore…
Ce que l’on aime peut disparaitre, on le sait tous, rien n’est jamais acquis. Mais quel vertige ! Vertige parce que le gouffre, la blessure qui s’ouvre est sans fond. Le bord du gouffre est vertical ! Simon, toi tu le sais bien ! Les montagnards nous connaissons la verticalité, on s’en accommode, on fait avec, elle nous permet de grandir, d’être au-dessus de rester debout, de ne pas être aspiré par l’insondable. Nous voici donc au pied du mur mais sur une vire dominant le gouffre. Gare à la chute !
En route dans l’hélico, survolant la vallée, je me questionne. Ainsi l’harmonie est rompue, d’évidence nous ne sommes plus en phase avec les éléments ? Clairement, la nature, la montagne et les hommes ne constituent plus un tout. Nous sommes à côté, nous aménageons, nous consommons. Mais ne faut-il pas continuer à habiter plus humblement la montagne ? Ne faut-il pas réinventer notre présence tout en cultivant l’idée d’un destin commun ?
Les mythes liés à la montagne : grands sommets, avalanches, itinéraires d’exceptions, la très haute altitude, l’histoire de l’exploration, l’âpreté de la vie en montagne. Ces mythes je crois, nous protégeaient de nos excès, nous poussant à l’humilité et la sobriété. Aujourd’hui, ils tombent et les pratiques se débrident, se banalisent. Les usagers de la montagne ont les mêmes comportements que dans notre société de consommation. La montagne n’est plus vraiment considérée comme un milieu spécifique et fragile. Elle est à vendre !
Ce rapprochement entre les mythes détruits par les hommes et les mythes détruits par les éléments me trouble. Il image bien, le lien entre le comportement de l’humanité et toutes ces catastrophes naturelles. À cet instant cela m’apparait clairement. Ici, d’évidence les signes liés à notre éloignement destructeur font légion, détruisant nos mythes locaux, comme : le village de la Bérarde, la Meije, les refuges de la Pilatte et du Châtelleret, la route desservant toute la vallée, mais aussi les ponts, les chemins et les passerelles.
Ces catastrophes miniatures à l’échelle de la planète, nous traumatisent. Car cette fois-ci, c’est chez nous que ça se passe, dans notre territoire que l’on s’efforçait de croire à l’abri. Je le sens, notre posture d’éloignement de l’essentiel nous la payons cash. Pour nous l’eau descend des montagnes balayant tout sur son passage, pour d’autre elle monte menaçant de tout engloutir !
Pourtant encore aujourd’hui ‘’Oisans Tourisme’’ vend et communique sur le slogan ‘’le mythe inaccessible’’. L’inaccessibilité – ce mythe déchu – ne nous protège plus de nos débordements. À contrario, il favorise l’intrusion déraisonnable de non-initiés – versus business – dans un milieu fragile. Mais que cherchons-nous ? Il est globalement grand temps de changer d’attitude. L’harmonie nécessaire à l’occupation des lieux n’est plus dans les esprits. Notre impact sur la planète est vraiment à l’ordre du jour.
Je me souviens des longs retours à pied le long du Vénéon après une course aux Bans. Magnifique et interminable le vallon de la Pilatte se développe jusqu’au hameau de la Bérarde. Le parcourir, c’est passer au pied des plus prestigieux sommets de l’Oisans, l’Ailefroide, le pic Coolidge et la Barre des Écrins. Le chemin longe le fougueux torrent du Vénéon chargé de sable, l’arène qui lui donne dans l’après-midi cette couleur laiteuse si particulière. Bien qu’exigeant j’aimais ce long retour dans la vallée. Mais aujourd’hui je ne vais pratiquement plus à la Pilatte, le site est en sursis, un gigantesque éboulement menace… Symboliquement, c’est la source même du Vénéon qui est touchée…
Lors de ces multiples descentes, derrière un virage bien identifié du sentier, je savais que j’allais enfin revoir le village de la Bérarde, le camp de base ! C’est ici que je fis mes débuts, au Centre Alpin, flambant neuf à l’époque. Quel été extraordinaire ! Vivre en montagne, tout en nourrissant mes rêves de ruralité montagnarde et d’alpinisme. À la fin de cet été 75, je sus que je serais guide à la Bérarde. Je sus que j’aurais la belle vie ! Un demi-siècle plus tard, c’est ici dans ce même centre alpin que j’assiste à la catastrophe qui ravage ce haut lieu où j’ai niché mon appartenance, mon encrage à la montagne, à mon métier de guide.
Assurément, nous sommes tous profondément touchés, les habitants, les socio-pros mais aussi l’immense communauté des alpinistes de l’arc alpin et tous les amis, les amoureux de la vallée. Nous allons tous devoir repenser notre rapport à ce territoire unique. Ce n’est qu’un début, il faut changer notre vision de la montagne peut-être la fréquenter différemment ? Accepter les changements, climatique et culturel, s’adapter comme on sut le faire sagement nos anciens.
L’incertitude n’est pas le chaos. La vie doit s’imposer. Se souvenir c’est aussi faire vivre. Ne nous soumettons pas à l’envie de certains de balayer la fragile culture de cette vallée d’exception. Les montagnes sont immuables et nous les guides de la Bérarde nous continuerons de parcourir les montagnes du Vénéon et de l’Oisans tant qu’elles exerceront leur puissante attraction.
Tribune également sur le site web de Montagnes Magazine - 26 juillet 2024
Grande traversée à skis - Texte et photos: Jean-René Minelli
Du 16 janvier au 21 mars 2012, une petite équipe emmenée par le guide alpin Jean-René Minelli a traversé la chaîne des Pyrénées à skis d'Est en Ouest dans sa plus grande longueur. De mer à mer nous ils ont foulé la neige, lutté contre les vents, vécu de belles relations, fait leur trace et ils sont arrivés le jour dit après 66 jours d'itinérance. Le grand raid, quintessence du ski de rando, a tenu ses promesses. Flash-Back
Pyrénées Magazine - N° 151 - Janvier-Février 2014
Alpinisme classique - Texte et photos: Jean-René Minelli
La Barre des Ecrins est le culmen du plus grand massif des Alpes françaises. Incontournable référence, cette montagne déplace des milliers d'alpinistes chaque été. Ainsi la charge mythique de ce sommet bifide (la Barre et le Dôme de Neige) est à la hauteur de bien des géants des Alpes. Cependant certaines de ses faces sont à tort oubliées et très peu parcourues. Confidences d'un spécialiste sur quelques joyaux des Ecrins à ne pas manquer.
Montagnes Magazine N°392 - Juillet 2013
Grande traversée à skis - Texte et photos: Jean-René Minelli
Du 16 janvier au 21 mars 2012, nous avons traversé la chaîne des Pyrénées à skis d'Est en Ouest dans sa plus grande longueur. De la mer Méditerranée à l'océan Atlantique. Depuis le port de Banyuls dans les Pyrénées Orientales au port d'Hendaye au pays Basque. De mer à mer nous avons foulé la neige, lutté contre les vents, vécu de belles relations, fait notre trace ténueé Bref nous sommes arrivés à Hendaye le jour dit après 66 jours de raid. Des événements, voilà l'essentiel.
La Montagne & Alpinisme N° 4/2012 - Décembre 2012
Grande Traversée à skis - Texte et photos: Jean-René Minelli
Du 16 janvier au 21 mars 2012, nous avons traversé la chaîne des Pyrénées à skis d'Est en Ouest, de la mer Méditerranée à l'océan Atlantique, depuis le port de Banyuls dans les Pyrénées Orientales au port d'Hendaye au pays Basque. De mer à mer nous avons foulé la neige, lutté contre les vents, vécu de belles relations, fait notre trace et nous sommes arrivés à Hendaye le jour dit, après 66 jours de raid. Le grand raid, quintessence du ski de rando, a tenu ses promesses. Récit.
Montagnes Magazine N° 384S - Novembre 2012
Grande traversée à skis - Texte et photos: Jean-René Minelli
Après avoir traversé les Alpes en 2004, Jean-René Minelli, un guide de l'Oisans, s'est attaqué à la grande traversée des Pyrénées. Pendant plus de deux mois, avec son équipe, ils se sont confrontés au dur et complexe relief des Pyrénées, ainsi qu'à la plus sévère vague de froid que la France a connue depuis un demi-siècle. Récit d'une aventure mouvementée.
Respyr N° 63 - Novembre 2012
Grand raid - Texte Jean-René Minelli. Photos Fred Chevaillot
Le Weishorn 4505 m est l'une des plus belles montagnes du Valais. En faire le tour à skis n'est pas classique. Il est cependant possible de réaliser un raid exceptionnel sur un terrain haute montagne autour de ce sommet de rêve. Cet itinéraire inédit est destiné aux skieurs-alpinistes en quête d'imagination et d'audace.
Montagnes magazine N° 327 - Mars 2008
Grande traversée à skis
Texte: Jean-René Minelli. Photos: Fred Chevaillot et Jean-René Minelli
"Un projet personnel et professionnel unique dans ma vie de guide"
Être guide au long cours, "guide 100 jours de rang", c'est le défis relevé par Jean-René Minelli en 2004. Le décor : l'arc alpin parcouru d'est en ouest, à skis avec amis et clients. Les ingrédients : une organisation pointue, de la détermination, une bonne dose de souplesse et de bonne humeur. Retour sur une traversée intégrale pour amateurs avertis.
Guides - Le bulletin du Syndicat National des Guides de montagne - Hors-série 60ème Anniversaire - Décembre 2006
Alpinisme - Dossier préparé par Montagnes magazine - Extraits du livre Ascensions choisies Ed Glénat - Textes : Jean-René Minelli et Anthony Nicolazzi. Photos Fred Chevaillot
Le niveau IV est le sésame de l'alpinisme, la cotation qui vous fait passer de la montagne à vaches à celle du bouquetins et du choucas. Notre sélection d'itinéraires, de AD à D, reflète la variété des styles d'escalade et de niveau d'engagement que proposent les voies en IV. De la falaise équipée aux courses en haute montagne, elle vous aidera à franchir la porte du grand alpinisme sans trébucher sur le pas.
Montagnes magazine Hors-série N° 308H - Juillet 2006
Alpinisme - Spécial Oisans - Extraits du livre Ascensions choisies Ed Glénat
Textes : Fred Chevaillot et Jean-René Minelli. Photos : Fred Chevaillot
En route pour cinq superbes courses dans le massif des écrins, cinq voyages pour le bonheur d'être en montagne avec ses compagnons. Si vous êtes suffisamment autonomes, si vous savez renifler le terrain, vous pourrez réaliser ces ascensions avec des amis. Sinon, n'hésitez pas à prendre un guide pour vous ouvrir ces écrins.
Alpinisme & Randonnée N° 259 - Juillet 2005
Grande traversée à skis - 24 pages - Texte Jean-René Minelli. Photos Fred Chevaillot
Témoignages : Betty Schadt, Marie-Paule Nullans, Alain Morand, Philippe Blein, Fred Chevaillot, Daniel Chuzel
Du 15 janvier au 24 avril 2004, sept copains ont traversé à skis l'arc alpin de Vienne à Nice. Sans esprit de compétition ni d'importants moyens financiers, ces amateurs passionnés ont réalisé le rêve de tout skieur alpiniste. Aujourd'hui, ils prennent la plume pour nous raconter en trois actes cent jours d'aventure.
ACTE I : Des forêts et des hommes.
Notre périple débute dans les montagnes habitées de l'est autrichien. Entre sapins et falaises calcaires, ces massifs d'altitude modeste sont assez faciles à traverser. Une mise en jambe de 19 jours avant d'attaquer les grand massifs glaciaires.
ACTE II : Dans le ventre de glaciers.
Amorcée sur les flancs de l'Autriche ( le Großglockner, 3797 m)cette seconde partie est sans conteste la plus difficile et la plus engagée. Nous sommes au coeur de l'hiver. Notre petite entreprise, réduite à cinq, doit affronter le grand mauvais temps sur un terrain très alpin. Aucun indice n'annonce le retour du printemps.
ACTE III : En pente douce jusqu'à la mer.
Fin février, la moitié de la traversée de l'arc alpin est derrière nous. Les jours sont plus longs, les refuges sont gardés. Toujours vers l'ouest, nous suivons au plus près la frontière italo-suisse. Le 18 mars, au col du Simplon, le printemps se fait sentir. Suivent le Valais, avec les chaos de glace du Mont Rose, le Val d'Aoste, la Vanoise. Le 8 avril nous arrivons au col du Montgenèvre. Quinze jours à travers les Alpes du Sud suffisent pour rallier la mer le 24 avril.
Montagnes Magazine N° 290 - Février 2005
Grand raid - Texte Jean-René Minelli. Photos Fred Chevaillot
Nos trois collaborateurs, Mario Colonel, Jean-René Minelli et Fred Chevaillot, publient chez Arthaud un ouvrage sur "les plus beaux raids à skis" dans les Alpes et les Pyrénées. Parmi les itinéraires les plus étonnants figure la traversée Tödi-Oberalpstock : un raid chevauchant trois cantons centraux de la Suisse. De grandes parois rocheuses d'allure dolomitique protégent ces montagnes des regards et des visiteurs indiscrets. Cette très belle haute route engagée et sinueuse se faufile entre glaciers et vallons perdus
Montagnes Magazine N° 288 - Décembre 2004
Grand raid - Texte Jean-René Minelli. Photos Fred Chevaillot
Mont Blanc, mont Rose, Cervin, Grand Paradis, ces quatre sommets mythiques, tant rêvés, tant convoités, constituent les formidables remparts de la vallée d'Aoste. Réunissant chaque recoin, chaque secret de cet éden, la Haute route valdôtaine s'inscrit naturellement en forme de fer à cheval de part et d'autre de la Dora Baltea. La parcourir à skis permet de rassembler les pièces d'un superbe puzzle.
Montagnes Magazine N° 267 - Mars 2003
Voyage Expédition - Ascensions au Mont Kenya glace et roc
Textes : Jean-Louis Laroche et Jean-René Minelli .
Photos : Florence Lelong, Jean-Louis Laroche et Jean-René Minelli
Cache-cache, colin-maillard et colin-tampon sont des jeux kenyans. Cache-cache se pratique chaque jour entre le sommet convoité et les grimpeurs. Les seconds surprennent parfois le premier au détour d'un nuage. Souvent vainqueur, le premier distribue des gages entre 11 et 18 heures, c'est colin-tampon. Si l'on accepte pas les règles de cette variante colin-maillard, inutile de prétendre gravir quelconque colline dans cette région du globe. Maintenant que vous connaissez les usages locaux, en route pour les ascensions du Batian et du Nélion.
Vertical Roc N° 25 - Juillet 2002
Grand raid à skis - Texte : Jean-René Minelli . Photos Fred Chevaillot
Ce qui caractérise les hautes Tatras, c'est la raideur des pentes aux abords des crêtes marbrées de givre, la densité de la forêt abritant une faune sauvage ainsi que les refuges confortables, directement sortis d'un compte de Tolkien. L'aspect très alpin de certains passages offre la possibilité d'y tracer un raid à skis de caractère. A deux pas de chez nous, le dépaysement d'un voyage en Pologne vous surprendra : un heureux mélange d'ailleurs et de désuet.
Montagnes Magazine N° 256 - Mars 2002
Alpinisme Goulotte - Les merveilles des Ecrins
Textes: Seb Constant et Jean-René Minelli . Photos: Fred Chevaillot et Seb Constant
Fin octobre, les arbres revêtent leur parures dorées. L'empire du froid reprend ses droits, figeant le moindre filet d'eau. Le vent plaque la neige des tempêtes, tapissant les creux : les chemins de gel sont de retour. Quelques doux dingues lèvent les yeux pour dresser un inventaire de la situation, supputer l'évolution des conditions. Les piolets sont prêts, reste à faire les premiers pas ! Trois connaisseurs ont sélectionné pour vous une dizaine de goulottes aux quatre coins du massif des écrins et vous font partager leur passion et quelques bons conseils.
Montagnes Magazine N° 255 - Février 2002
Ski Alpinisme - Texte : Jean-René Minelli . Photos Fred Chevaillot
Quel drôle de nom pour un si beau sommet ! Derrière se pseudonyme se cache une merveilleuse montagne à l'allure fière, quelque soit le versant observé. De splendides glaciers et arrêtes rocheuses en défendent la cime. Une aubaine pour les skieurs-alpinistes ! Son voisin le Dôme de la Sache, permet de faire un intéressant tour de trois jours relativement alpin.
Montagnes Magazine N° 246 - Avril 2001
Grand raid à skis - Texte : Jean-René Minelli . Photos Fred Chevaillot
Rallier Flaine à Martigny (Suisse) est un raid à skis qui ne s'improvise pas. Le relief calcaire très particulier et le manque de refuges ajoute à l'engagement et à l'originalité de cette grande traversée. Désert de Platé, rochers des Fiz, aiguilles Rouges, Buet, tour Sallières, Dents du Midi, la diversité des massifs traversés laisse rêveur. Il vous faudra pratiquer tous les skis, dans une ambiance sauvage. Bluffant !
Montagnes Magazine N° 245 - Mars 2001
Grand raid à skis - texte: Jean-René Minelli . Photos: Fred Chevaillot
La charge mythique du Chamonix-Zermatt est colossale. C'est le plus célèbre des raids à skis, un pélerinage pour tout skieur-alpiniste, l'évidente référence qui s'approprie le label "haute route". A elle seul, cette appellation suffit à désigner aujourd'hui ce merveilleux raid. Ce mirifique fil d'Ariane réunit deux prodigieuses montagnes symboles de l'alpinisme, du ski et de leur histoire : le mont Blanc et le Cervin.
Sur les traces de Balmat et de Wymper, chaussé de vos skis, arpentant la montagne hivernale, c'est un véritable pélerinage aux sources de l'alpinisme qui vous est ici suggéré. Inventé en 1903, ce raid à skis "le premier du genre" marque le début de l'ère des hautes routes à skis. Cet exploit pour l'époque stimule l'intérêt pour les traversées, la saga qui s'en suivra est éloquente.
Montagnes Magazine N° 244 - Février 2001
Cascade de glace - Texte: Jean-René Minelli . Photos: Fred Chevaillot
A l'instar de Fressinières, l'Oisans (entendez la Romanche et ses affluents) est un haut lieu de la cascade de glace. Ici se sont écrites quelques-unes des plus belles pages de l'histoire de la cascade. Aujourd'hui, dans ce massif taillé à la hache, l'activité reste marquée et, dans les multiples secteurs du Grand Oisans, il est toujours possible de grimper même les hivers les plus pauvres. La profusion des styles, mixte, coulées classiques, lignes dures, sites d'altitude, de basse vallée, de bord de route ou estampillés montagne, hisse l'Oisans au rang des sites d'exception. A consommer sans modération.
Montagnes Magazine N° 242 - Décembre 2000
Grand raid à skis - Texte: Jean-René Minelli. Photos: Fred Chevaillot.
Un voyage inachevé sur la haute route qui traverse les Alpes. L'itinéraire reliant les cols du Simplon et du Saint Gothard est un morceau de bravoure. Sur les hauteurs ventées et enneigées du Tessin, retrouvez le bonheur de faire la trace.
Montagnes Magazine N° 234 - Mars 2000
Grand raid à skis - Texte Jean-René Minelli. Photos Fred Chevaillot.
Si le massif de Belledonne est un joli terrain de jeu pour des courses à la journée, il est, en revanche, très peu parcouru dans son intégralité et les amateurs de raid n'y sont pas légion. Ce haut lieu du ski de rando ne serait-il pas une terre d'itinérance ? La variété des paysages, les grandes dénivelées ainsi que les descentes vertigineuses font de cette traversée un raid de belle ampleur. Parole de passionné !
Montagnes Magazine N° 233 - Février 2000
Raid à skis - Texte Jean-René Minelli. Photos Fred Chevaillot.
A deux pas de l'incontournable haute route de Chamonix-Zermatt. Le Val de Bagne, joyau du Valais central, est un coin de montagne taillé pour le ski de rando ! Le Grand Combin, géant des lieux, règne en maïtre sur une kyrielle de sommets, de vallons, qui sont autant d'invitations pour le montagnard "rider" qui sommeil en nous. Un spot d'enfer !
Montagnes Magazine N° 224 - Avril 1999
Grand raid à skis - Texte: Jean-René Minelli. Photos: Fred Chevaillot
Situé au coeur des Alpes italiennes, entre Ortles et Dolomites de Brenta, le massif de l'Adamello (3539 m) a des allures de salar Bolivien. Ce grand plateau glaciaire, véritable terra incognita du ski de rando, offre un beau ski de montagne, loin des foules, dans une nature sauvage et préservée. Mais attention, par mauvais temps ou gros enneigement, l'engagement y est certain, ce qui explique peut-être sa non fréquentation. Prudence donc.
Montagnes Magazine N° 223 - Mars 1999